Wesh ! Comment ça va ?!
Bah écoute, moi en c’moment c’est un peu la tournée des tourments dans mon p’tit cœur. J’ai mal. La vie est longue comme un jour sans came et j’écoute ce morceau, I Need You de ce groupe dont je t’ai déjà parlé avec amour passion et désir, NoMeansNo qui m’rappelle à quel point j’suis une putain de romantique.
Titre que tu peux écouter et réécouter dans cet exceptionnel album Why Do They Call Me Mr. Happy ? dans lequel NoMeansNo passe au bulldozer un panel de genres créant ainsi une délicieuse cacophonie mixée au blender où tu y retrouves rock, jazz, hardcore, fusion, évidemment punk et j’t’en passe, le tout ,est juste un pur régal.
Et là tu vas me dire « mais meuf tu m’parles de fusion c’est mort !« . Mais de toute façon mon gars, j’vais te dire, ne pas t’parler de ce groupe de punk serait une transgression d’une ampleur gigantesque.
M’enfin c’est pas d’mon crush musical dont j’te veux te parler, ni de ma p’tite vie et d’la façon dont je coordonne le verbe aimer à toutes les conjugaisons des lois de Darwin.
Je t’aime. Tu me manques. Je te veux.
Alors j’pourrais toujours me mettre à tuer le temps en aller casser les couilles aux Hell’s Angels de Saint-Ouen mais v’là le manque et la mélancolie se sont lentement diffusés dans mes veines et pour faire passer tout ça j’ai besoin de trucs perchés bien planants, de bonnes grosses torgnoles et de bains de freeture ultra bouillonnants.
Si tu captes que dalle à ce que j’raconte c’est normal. Parce qu’à vrai dire je me suis pétée une dent. Et avec cette chico cassée j’me mets la tête avec des trucs pas très catholiques et même qu’selon Marie-Thérèse, infirmière scolaire au collège public Francky Vincent de Pointe-à-Pitre il est déconseillé durant la repousse du gland d’avoir un rapport sexuel ou « de se toucher la zigounette ». Il est en revanche recommandé de se laver le gland avec une « brosse à gland » afin de ne pas développer une carie glandaire.
Alors tu pourrais t’imaginer une scène de cul parce que ouais dit comme ça y’a tous les ingrédients qui permettent d’atteindre des sommets… En fait oui je te parle de cul mais pour une fois je vais mettre mon obsession sexuelle de côté et bel et bien parler de musique. Et pour éviter de continuer à te parler de ce torchon fécal qu’est ma vie je te propose de t’arrêter quelques minutes sur la rencontre d’un groupe formé en 2001 qui mélange le free-jazz et le grindcore à perfection.
J’écoutais cet album l’autre jour The Death’s Head Quartet enfin il y a quelque temps maintenant, groupe qui m’a tout d’suite fait penser à Borbetomagus ou encore Painkiller et ne me dis pas que tu connais pas où j’envoie Greta Thunberg s’occuper de toi. Enfin de c’qu’il en reste.
L’album est sorti en 2003 sur Opposite Records et autant te dire qu’avec ce groupe les rythmes puisent à en perdre haleine tel un marteau-piqueur qui casse le sol pour nous engloutir tout profond dans un bain de vibrations prêtes à engloutir le monde qui l’entoure. Tu y retrouves la voix de ce psychopathe Seth Putnam d’Anal Cunt.
The Death’s Head Quartet amasse des tensions pour former des murs de glaise chargés de matières organiques et de cellules vivantes invisibles. Attention c’est quand même pas mal foutraque !
Et complètement génial. Si tu aimes les sons de basse et de guitare vachement déformés combinés à une batterie spastique, un saxophone qui hurle à la mort et des voix grindcore à l’ancienne, alors fonce !
M’enfin je te parle de ce truc chelou alors que je suis comme un escargot égaré dans le cosmos à faire des déclarations d’amour en 2.0 à un beau membré et que j’écoute présentement tout autre chose.
(J’suis en mode playlist Random t’as vu).
J’écoute ce morceau un peu chaotique j’en conviens, chargé de sauvagerie expérimentale genre comme si je te balançais des crachats radio-actifs tel un amas de chaos démentiel et d’aliénation vertigineuse. Je te parle de Dead Meat et d’son Fisting Open Ass.
Morceau que j’enchaîne avec Dirty Micha aka Dirty Harry. German raw anti-fascism free-jazz noisecore project since 2007 dixit Discogs. Précisément l’année où Britney Spears s’est rasée la tête.
Et parce que tout n’est pas accident ou sortie de route et que parfois t’as juste à te laisser aller à un voyage interstellaire aimanté à coup d’orbites en lévitation comme des masses légères à l’attraction omnipotente. Ahem.
J’te balance un truc beaucoup plus planant qui m’rappelle à quel point j’ai envie d’me faire tripatouiller le raviole ou qu’on m’étouffes d’câlins s’tu préfères.
Projet solo de Kevin Orliange qui gère le label Fougère pas loin du plateau des Millevaches près de Tarnac, cet endroit que certains appellent le trou du cul ou si tu préfère là où Bernadette Chirac a failli devenir Miss Corrèze.
La musique de Moineau Ecarlate est un mélange de boucles faites sur bandes magnétiques en formes de collage.
Dix Ans de Pluie est au format K7 sorti sur La République des Granges, label de Manuel Duval (Rien Virgule et France Sauvage).
Alors tu vois ce voyage bien planant pour moi s’passe là où l’on fabrique c’truc au mille noms, la cancoillotte, ou au pays du comté, des vaches, des vins du Jura, des horloges, encore des vaches, des tourbières, du brési et sans oublier des saucisses. Dont une que je m’enfilerai bien profondément dans mon derch à coup de pulsations caressantes et de souflettes acrobatiques pour ainsi faire naître des mélodies de poussière en suspension et aux atmosphères à la gravitation cosmique comme un peu sous acide ou en plein c’que certain.e.s appellent orgasme.
Allez j’te laisse parce que je commence à dire de la merde carrée comme celle des p’tits wombats.
Cœur à toi et bisous chargés pleins d’effluves lourdes en phéromones.
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